Vers un établissement BIO Engagé
Les députés ont adopté l’article 11 du projet de loi sur l’agriculture et l’alimentation qui fixe un objectif d’au moins 50% de produits issus de l’agriculture biologique ou tenant compte de l’environnement pour les repas dans la restauration collective publique d’ici 2022 :
« Les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50 % de produits acquis selon des modalités prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, de produits issus de l’agriculture biologique, de ceux bénéficiant de l’écolabel pêche, et encore ceux issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale. La part fixée pour le bio est d’au moins 20 % de la valeur totale. »
D’autre part, le décret prévoit que les organismes de restauration collective publique servant plus de cent couverts par jour en moyenne sur l’année seront tenus de présenter annuellement un plan de diversification de protéines, incluant des alternatives à base de protéines végétales aux repas qu’ils proposent. »
Pour préparer ce changement et respecter la législation, le Syndicat Intercommunal de la Restauration Collective a décidé de commencer à introduire le Bio dans les repas fournis aux élèves et aux personnes âgées dès 2019 à hauteur de 7 à 8% par an pour arriver à 20% en 2022.
Pour accompagner ce processus, le Syndicat a décidé de s’appuyer sur le savoir-faire de INTER BIO Nouvelle Aquitaine qui accompagne les structures qui veulent développer l’introduction de produits bio en restauration collective. Et c’est donc logiquement que le 12 avril 2019, le président du syndicat de restauration collective a signé la charte « Etablissement Bio engagé » avec Jérôme CAILLE administrateur d’Interbio Nouvelle-Aquitaine.